‭+41 79 808 53 67‬ ikurt@bluewin.ch
Sélectionner une page

Prestations

COMMUNICATION INTERCULTURELLE

Travailler dans la diversité, avec la diversité : équipe et bénéficiaire

Dans notre vie quotidienne ou lors de notre pratique professionnelle, nous sommes toutes et tous confrontés à des situations liées à la diversité culturelle. Dans toutes nos administrations, notamment de proximité, nous devons interagir avec des personnes aux origines et parcours divers. Cette formation, réalisée sur une journée, permet d’aborder les concepts de culture, de compétences interculturelles ainsi que certaines dimensions souvent sensibles de la communication interculturelle.

Sur la base d’une approche théorique littéraire présentée par le formateur et expert en migration, les participant-e-s travaillent de manière interactive sur des situations concrètes auxquelles elles et ils sont confronté-e-s dans leur pratique. Cela en vue de mieux gérer les défis de la communication et de la collaboration avec une équipe multiculturelle et/ou face à un public migrant.

Intégration socioprofessionnelle des réfugiés

Description

Les Etats sont les responsables principaux de l’accueil et de l’intégration des réfugiés. À cet égard, la Suisse est liée par des obligations internationales telles que La Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés qui réglemente en détail les droits de ces derniers dans le pays de résidence. Elle oblige également les États signataires à faciliter autant que possible «l’intégration et la naturalisation des réfugiés».

Pour ce faire la Confédération et les cantons se partagent les responsabilités en matière d’intégration. La Confédération verse aux cantons un forfait pour l’intégration de chaque réfugié reconnu ou personne admise provisoirement. Les cantons étant responsables de la mise en œuvre de ces mesures, ce sont leurs lois sur l’intégration et l’aide sociale – ainsi que des programmes conjoints à la Confédération et aux cantons – qui définissent le domaine de l’intégration dans sa forme concrète. L’offre en matière d’intégration et l’encadrement proposé diffèrent par conséquent d’un canton à l’autre, notamment en matière d’assistance individuelle et professionnelle, d’enseignement des langues, d’offres de formation, d’intégration sur le marché du travail et d’intégration sociale.

Contenu

Mis à disposition en 2019, l’Agenda d’Intégration permet une promotion plus rapide et plus intense de l’intégration des réfugiés et des personnes admises à titre provisoire. Les cantons ont désormais le devoir d’étendre leurs prestations en matière d’intégration et de renforcer les mesures existantes. Les prestations publiques et privées en la matière, les acteurs ainsi que les défis attendant les travailleurs sociaux dans le domaine d’intégration socio-professionnel et le traitement des cas spécifiques composent le contenu de cette formation.

Radicalisme et extrémisme

Description

Le radicalisme, l’extrémisme et la polarisation sont des phénomènes sociologiques, globaux, auxquels nous sommes confrontés. Cette formation de sensibilisation a pour but de favoriser la prévention sur le plan local.

Après une présentation socio-historique de l’histoire des migrations en Suisse et de la géopolitique du Moyen-Orient, cette formation propose des solutions aux travailleurs sociaux, aux enseignante.s, aux agents publics, aux familles travaillant avec les jeunes.

 

  • Des apports théoriques,
  • Des grilles de lecture,
  • Des échanges interactif dans le groupe de discussion et questions,
  • Des outils permettant de mieux comprendre les phénomènes de radicalisation et de polarisation (analyses et préventions).

Contenu

  • Quelles évolutions récentes du radicalisme politique et violent?
  • Comment comprendre le radicalisme et ses conséquences sur le terrain ?
  • Comment déconstruire les amalgames favorisés par les préjugés et les incompréhensions polarisant la société ?
  • Comment voir ce phénomène comme problématique dans un contexte d’intégration et de la migration en lien avec les questions identitaires ?

Histoire de la migration en Suisse ; des huguenots aux ukrainiens

De la main d’œuvre à la naturalisation

Description

La migration est un phénomène presque aussi ancien que l’humanité. Au sens strict du terme, nous sommes au fond presque tous des immigrés. Jusqu’en 1848, il n’y avait en Suisse que des droits de citoyenneté cantonaux. Un fribourgeois déménagent à Berne était un étranger. Le passeport suisse n’existe que depuis 1915. Cela montre combien il est difficile de définir un « étranger ».

La Suisse possède une longue tradition d’ouverture aux étrangers. Elle leur a accordé l’asile dès la fin du 17e siècle. Il s’agissait alors de huguenots réformés fuyant la France.

Au 19ème siècle, la politique en matière d’immigration se caractérisait par un besoin de main-d’œuvre et de savoirs. Des migrants diplômés ont contribué à l’essor des universités suisses. Après 1950, la Suisse a connu des vagues de réfugiés : Tibétains, Hongrois, Tchèques et Slovaques, Tamouls. L’accueil réservé aux chiliens et autres suscite encore des débats politiques.

Dans les années 1960-70 le discours politique parler de la surpopulation étrangère. A partir des années 1990, les accords de Schengen et Dublin ont créé des nouvelles catégories : « non entrée en matière », «débouté», « sans papier , etc. Les guerres en Irak en Afghanistan, en Syrie et en Ukraine, ont provoqué et suscitent encore le débat sur l’accueil et l’intégration des réfugiés européens et extra-européens.

Contenu

Dans un processus socio-historique, comprendre l’évolution des politiques migratoires de la Suisse: de l’accueil à l’intégration et à la naturalisation. Comprendre le phénomène de besoin de main-d’oeuvre étrangère ainsi que leur savoir-faire. La politique de naturalisation et les impacts sur la cohésion sociale, les droits civiques ainsi que les politiques de trois cercles seront également traités dans ce cours.

Prise en charge dans la protection des mineurs adaptée à la réalité socio-culturelle

Description

La Suisse est l’un des pays qui compte la plus forte proportion d’étrangers (24% en 2021). Certains cantons en comptent plus de 30%, (VD, 33%, GE 40.5%, FR 23%, NE 25%, VS 23%). Les familles migrantes ne sont pas épargnées par le risque de devoir être aidées dans la protection de leurs enfants.

La route de la migration est souvent longue et périlleuse. Les familles et les enfants vivent ce parcours difficilement. Elles se retrouvent très souvent dans un contexte de vulnérabilité et de précarité. Se rencontrer avec les représentants des administrations publiques, collaborer avec ces derniers sur des questions sensibles sur les plans culturel, social, juridique et moral, est souvent complexe. La famille vulnérable se retrouvant dans ce contexte et face à un système inconnu, se sent encore plus fragilisée. Il devient parfois ardu pour l’intervenant social, de jouer son rôle de défendre les intérêts supérieurs du mineur de conflit conjugal, de violence domestique, de séparation difficile, etc. Sans des outils spécifiques et adaptés, il peut devenir compliquer d’exécuter la loi, d’appliquer des mesures d’aide contrainte ou d’apporter un soutien socio-éducatif. Afin de jouer son rôle, l’action sociale devrait s’adapter à cette réalité sociologique et démographique. Pour mieux répondre aux besoins spécifiques des enfants migrants ou d’intervention dans la famille, il devient nécessaire d’adapter des mesures et des procédures.

Contenu

Définir des pistes concrètes et adaptées à la situation particulière de la famille tout en mettant le mineur au centre. Offrir des perspectives et solutions d’avenir tout en rendant compréhensible la loi, les procédures ainsi que les objectifs de pour les familles et leurs enfants. Fixer des objectifs participatifs et solution durable, mieux adaptés à la situation, par une approche transculturelle.